Vendredi 28 mars, 14h30 Auditorium Chateaubriand Concert

Ensemble Matheus, Jean-Christophe Spinosi Direction, Veronica Cangemi Soprano. Concert baroque

Programme

Airs d’opéra et pièces instrumentales Haendel, Vivaldi, Telemann
G.F. Haendel – Ouverture Serse
G.F. Haendel – Frondi Tenere… Ombra mai fù, extraits de Serse
G.F. Haendel – Un cenno leggiadretto, extrait de Serse
G.P. Telemann – Concerto pour flûte traversière et flûte à bec en mi mineur
A.Vivaldi – Armatae face, extrait de Juditha Triumphans
Entracte
G.F. Haendel – Nemmen con l’ombre, extrait de Serse
A.Vivaldi – Sol da te, mio dolce amore, extrait d’Orlando Furioso
A.Vivaldi – Agitata da due venti, extrait de Griselda
A.Vivaldi – Concerto pour deux violons RV 512

 

Présentation

 

 

      Doté d’une géométrie variable allant de la «formation de chambre» à l’orchestre symphonique, l’Ensemble Matheus s’applique depuis ses débuts à mélanger les différents genres musicaux, interprétant les répertoires du XVII e au XXI e siècle sur instruments d’époque (baroque, classique, romantique et moderne). Cette fougue et cette volonté pionnière de s’attaquer aux répertoires originaux l’inciteront à s’intéresser aux manques de la discographie actuelle, et à s’atteler avec un plaisir contagieux au «chantier Vivaldi», en produisant chez Naïve une série d’enregistrements très vite devenus légendaires. En 2005, son enregistrement de l’opéra Orlando furioso fait sensation, remportant sur son passage les grandes récompenses internationales.

Née à Mendoza (Argentine), Verónica Cangemi a d’abord été violoncelliste de l’Orchestre symphonique de Mendoza avant de remporter les premiers prix du Concours national de chant en Argentine et Francisco Viñas à Barcelone. Elle fait ses débuts en Europe dans Armidede Gluck (Les Musiciens du Louvre). Elle se concentre ensuite sur le répertoire baroque et mozartien, et travaille sous la direction de chefs et ensembles tels que Giovanni Antonini, Ivor Bolton, William Christie, Adam Fischer, Nikolaus Harnoncourt, René Jacobs, Ton Koopman, Sir Neville Marriner, Zubin Mehta…
Elle se produit sur les plus grandes scènes européennes – Bayerische Staatsoper de Munich, festivals de Glyndebourne (rôle-titre d’ Iphigénie en Aulide) et de Salzbourg, Teatro La Fenice de Venise, Teatro alla Scala de Milan, Theater an der Wien de Vienne…
Parmi ses projets, citons ses débuts aux États-Unis dans Ariodante, La fida ninfaavec Matheus, La Créationde Haydn en tournée en Espagne, ses débuts au Staatsoper de Dresde dans Musetta ( La Bohème), ses débuts à l’Opéra d’Amsterdam dans Ercole amantede Cavalli, Fiordiligi au Théâtre des Champs-Élysées, la reprise de Don Giovannià La Scala, Susanna à l’Opéra de Washington, ses débuts au Staatsoper de Vienne en octobre 2010 dans Morgana d’ Alcina. Parmi ses enregistrements, citons notamment Ariodante et Griselda.

 

(*) Sur présentation d'un justificatif.

Jeudi 1er janvier, 01h Auditorium Chateaubriand Concert

Orchestre Symphonique Bretagne Soliste Laurent Korcia

Programme

 

Il y a deux cents ans la guerre s’achève en Europe, la famille Bonaparte est exilée et les Romantiques sont en plein essor. Lord Byron publie sa poésie, Mary Shelley écrit Frankenstein, le jeune Schubert a son année la plus prolifique et toute l’Europe est éprise de l’Italie musicale avec les opéras de Rossini et le violoniste prodige Niccolo Paganini.

Pour ce concert nous avons programmé Laurent Korcia, violoniste virtuose au tempérament de feu. Musicien atypique, qui navigue avec aisance entre les différents genres, du répertoire classique à la musique de film. Le programme de ce concert se veut à son image, plein d’une énergie et d’un esprit frondeur incarné par les œuvres de Paganini. Et pour compléter ce programme virtuose, Darrell Ang, notre directeur musical, a choisi des œuvres mettant en relief le caractère brillant de l’orchestre, en particulier la Symphonie n°3 de Schubert.

 

Gioachino Rossini

Le Barbier de Séville, ouverture

Fritz Kreisler

Concerto pour violon en un mouvement (d’après Paganini op.6)

Diana Soh

Niccolo Paganini

I Palpiti

Franz Schubert

Symphonie n°3 en ré majeur

 

OSB, Direction Darrell Ang, Soliste Laurent Korcia

Présentation

 

 

 

     Créé en 1989, l’Orchestre Symphonique de Bretagne s’est rapidement distingué dans le paysage européen par le dynamisme de ses activités, l’originalité de ses programmations, ses portraits d’artistes, ses résidences de compositeurs et une politique discographique particulièrement ambitieuse qui lui permettent de s’associer le talent des plus grands interprètes. Après avoir été placé sous la direction musicale de Claude Schnitzler et de Stefan Sanderling, l’Orchestre Symphonique de Bretagne est actuellement dirigé par Marc Feldman, et son directeur musical est Darrell Ang, jeune chef d’orchestre originaire de Singapour, passé précédemment par Saint Petersbourg et Londres.
Au cœur d’une région dont la vitalité culturelle lui assure des relais dynamiques, l’Orchestre Symphonique de Bretagne développe des projets artistiques et pédagogiques en direction de tous les publics, cherchant autant à renouer avec ses racines, via le projet Taliesin, qui part à la découverte des traditions musicales bretonnes et celtes à travers le prisme de la musique classique, qu’à partir à la conquête de nouveaux publics et de nouveaux territoires musicaux, sans jamais délaisser son répertoire pour autant.
Ainsi, à l’exemple du festival Grand Air qui se déroule chaque année fin août dans le quartier du Blosne à Rennes depuis plus de quinze ans – un festival qui attire chaque année 12 000 spectateurs–, l’Orchestre Symphonique de Bretagne explore tous les territoires, toutes les formes de concerts et tous les répertoires. L’OSB a créé en 2010 le Festival des communes de patrimoine rural de Bretagne, tout comme La Nuit Américaine imaginée avec le festival Maintenant (anciennement Electroni[k]), qui fait dialoguer musique classique et musiques électroniques. L’Orchestre Symphonique de Bretagne est à l’initiative de projets originaux avec de nombreux artistes et groupes tels Olivier Mellano, Guillaume Saint-James, Santa Cruz, Ollivier Leroy, Boris Charmatz…, et propose au fil des saisons à tous les publics la (re)découverte de son répertoire de prédilection, la musique symphonique classique du XVIIIème au XXIème siècle, et participe chaque année à quatre à cinq productions lyriques avec l’Opéra de Rennes. L’Orchestre Symphonique de Bretagne a d’ailleurs été distingué pour sa programmation innovante par Musique Nouvelle en Liberté.
Présent dans les métropoles de Bretagne comme dans les plus petites communes (les musiciens de l’OSB se sont produit dans 30 villes pendant la saison 2013-2014, à travers toute la région), l’Orchestre Symphonique de Bretagne se fait aussi l’ambassadeur de sa région dans quelques-unes des plus grandes salles internationales (Konzerthaus de Vienne,Queen Elisabeth Hall de Londres, Lincoln Center de New-York dans la série “great performers”, Tokyo Forum dans le cadre de la Folle Journée au Japon, Salle Pleyel, Salle Gaveau et Maison de Radio France à Paris, etc.)
L’OSB est aussi l’invité des festivals français (Folle Journée de Nantes, Flâneries Musicales de Reims, Festival des Vieilles Charrues à Carhaix, Septembre Musical de l’Orne, Maintenant, Transmusicales de Rennes, Rencontres Musicales d’Evian, Musicales de Pontivy, Festival de piano de Dinard, Festival Berlioz à la Côte Saint-André…) et européens (Festival d’Automne de Prague, Villa Médicis à Rome, Moravian Autumn à Brno, Festival de Bratislava…)
L’Orchestre Symphonique de Bretagne est également fier de prendre part au projet ACT – A Common Territory, un réseau créé à l’initiative de l’Orchestre de Picardie, dans le cadre du programme de coopération transfrontalière européen INTERREG IV, dont l’objectif est de resserrer les liens entre les habitants d’une zone allant du Sussex à la Somme, en passant par le Cambridgeshire et l’Ille-et-Vilaine, à travers un programme culturel original et innovant.
Au travers d’une trentaine de disques, l’Orchestre Symphonique de Bretagne s’est particulièrement illustré au service de compositeurs français méconnus (Louise Farrenc, Grétry, Gossec, Méhul, Ladmirault, Ropartz, Le Flem), de la musique française d’aujourd’hui (Eric Tanguy, Thierry Escaich, Nicolas Bacri, Jean Françaix…) et plus largement du répertoire symphonique.
L’Orchestre Symphonique de Bretagne est financé par le Conseil Régional de Bretagne, le Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Bretagne, la Ville de Rennes et le Conseil Général d’Ille-et-Vilaine, avec le soutien du département du Morbihan.

Laurent Korcia

Parrainé dès son plus jeune âge par Pierre Barbizet et formé au Conservatoire national supérieur de musique de Paris par Michèle Auclair, elle-même disciple de Jacques Thibaud et George Enesco, Laurent Korcia est l’un des violonistes les plus reconnus de sa génération.

Soliste de l’année aux Victoires de la musique et Chevalier des Arts et Lettres, il se voit également décerner le Prix Georges Enesco de la SACEM ainsi que le Grand Prix de l’Académie du disque Charles Cros.

Invité à jouer en soliste sous la direction des plus grands chefs, Laurent Korcia donne régulièrement des récitals de violon seul aux programmes allant de Bach aux compositeurs d’aujourd’hui, ainsi que l’intégrale des Sonates d’Ysaÿe auxquelles il consacre son premier disque.

Depuis son enregistrement des Sonates d’Ysaÿe jusqu’à BartóKorcia (Concerto n° 2 avec le CBSO et Sakari Oramo, Sonate pour violon seul, Contrastes, Sonate n° 1), reconnus comme des enregistrements de référence, Laurent Korcia propose par ailleurs des disques qui rencontrent un large public (Danses, Doubles Jeux avec Michel Portal, Jean-Efflam Bavouzet, Tatjana Vassilieva, Michael Wendeberg… ainsi que le Stabat Mater de Bruno Coulais avec Guillaume Depardieu).

Laurent Korcia joue le violon Zahn de Stradivarius (1719) qui lui est prêté par le groupe LVMH Louis Vuitton-Moët-Hennessy.

(*) Sur présentation d'un justificatif.

Jeudi 1er janvier, 01h Salle du Grand large Concert

Gérard Parmentier. Orgue de Cinéma et Improvisations

Programme

 

Musique et Cinéma.

 

Improvisations (thèmes donnés par le public)..

 

Présentation

 

Gérard Parmentier fait partie de ces musiciens dont une vie entière ne peut suffire à épuiser l’appétit musical qui les mène chaque jour à non seulement approfondir ce qu’ils ont déjà entrepris et ce qu’ils sont en train de réaliser, mais également à se tourner, à tous moments, vers de nouveaux horizons et galaxies.!

Gérard Parmentier est de ces artistes dont on pourrait dire en d’autres circonstances qu’ils sont des phénomènes, des cas, des extras-temporels du système, tant on ne sait à quel moment ils se sont engagés sur ces chemins – avant la naissance sans doute chemins parallèles et croisés que seuls certains artistes comme lui savent emprunter aux mêmes moments, par magie. ! Gérard Parmentier ne fait pas de la musique, il est la musique sous toutes ses couleurs, ses lumières, ses richesses, ses visages. !

Pianiste hors du commun, il a fait ses études de piano à l’École Normale et au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, tout en travaillant avec la même vitalité… l’écriture musicale, la clarinette, le clavecin mais aussi l’orgue. Ceci l’a conduit tout naturellement à l’Art de l’Improvisation, ponctué par un Prix au Concours International d’Improvisation de Lyon.!

Pendant 12ans, Gérard Parmentier est Titulaire des Grandes Orgues Cavaillé-Coll de l’Eglise St Maurice de Courbevoie (près de Paris), puis de 1973 à 1977 Directeur de la Musique au Théâtre National de La Comédie Française et de 1979 à 1990 Pianiste à l’Opéra de Paris. Passionné de musique baroque il travaille, avec William Christie, Jean Claude Malgloire, entre autres…!

Parallèlement Gérard Parmentier accompagne : Luciano Pavarotti, Roberto Alagna, Ruggero Raymondi, Gabriel Bacquier, Kiri te Kanawa, Katia Ricciarelli, Whileminia Fernandez (film DIVA), Shirley Verrett, Christa Ludwig ou Nadine Denize (avec laquelle il a enregistré un disque consacré à Wagner). Il s’est également produit avec Armin Jordan, Georges Prêtre ou Jean-Claude Casadessus, pour ne citer qu’eux.!

Ceci n’a pas empêché Gérard Parmentier de travailler dans de nombreuses circonstances et sur les domaines les plus divers avec par exemple, Robert Hossein, Pierre Cardin, la Compagnie de Danse « Blanca Li », d’être pendant 4 années le pianiste de l’émission Le Masque et la Plume sur France Inter, d’être le Liszt – improvisateur dans le feuilleton Liszt sur France Musique (12 épisodes), ou bien encore chargé de l’organisation musicale de la Messe Papale au Bourget lors de la venue du Pape Jean-Paul II où il dirige un orchestre à vents et un Chœur de 800 personnes.!

Songes

Gérard Parmentier s’est également produit en Musique de Chambre avec Pierre-Yves Artaud, le Quatuor Via Nova, Aaron Rosand, Ivry Gitlis, Thierry Caens, Matthew Hunter, alto solo de l’Orchestre Philharmonique de Berlin. ! Gérard Parmentier a donné sous de multiples formes, des concerts dans le monde entier, l’Asie lui ayant réservé un accueil personnel digne des plus hautes personnalités, comme en Chine où, outre de nombreuses Masters Classes télévisées, concerts en soliste (piano et orgue) et directionde l’orchestre national de Taïpei, il crée le concerto pour piano The Tide de Chiu Tiang-Long avec l’Orchestre National Traditionnel de Hong-Kong (il est le seul européen a avoir eu cet honneur).!

Pédagogue et après avoir enseigné dans différents établissements – Conservatoire de Pamplona, École Normale, CNSM de Paris, puis Directeur Pédagogique et Professeur de Piano à l’Ecole de Musique du Centre Chopin à Paris – il créé en 2009 l’Institut Gérard Parmentier. Il est également compositeur (Musique de Chambre, de Scène, Piano, Voix, etc.) et a enregistré, tout au long de sa carrière de nombreux disques.

ais Gérard Parmentier est un des rares artistes à inclure dans ses programmes de concerts l’Improvisation renouant ainsi avec la grande tradition du 19ème siècle. Que le public lui donne un thème et Gérard Parmentier est à l’instant même la musique vivante. Ces deux mots retrouvent alors tous leurs sens, pour l’étonnement et le bonheur de chacun. !

L’ACCOMPAGNEMENT

Gérard Parmentier sera le pianiste, lors d’innombrables concerts dans le monde entier, de…..Luciano Pavarotti, Ruggero Raymondi, Gabriel Bacquier, Kiri te Kanawa, Katia Ricciarelli, Whileminia Fernandez (dont le film DIVA), Shirley Verrett, Christa Ludwig ou Nadine Denize (avec laquelle il a enregistré un disque consacré à Wagner) Il s’est également produit avec Armin Jordan, Georges Prêtre ou Jean Claude Casadessus, pour ne citer qu’eux.

LE COMPOSITEUR

Musique de Chambre, de Scène, Piano, Voix, etc.  voir rubrique « Made in Gérard »

SES DIFFÉRENTES FONCTIONS

De 1973 à 1977 Directeur de la Musique au Théâtre National de La Comédie Française

De 1979 à 1990 Pianiste de l’Opéra de Paris.

Puis, passionné de Musique Baroque il travaillera également, entre autres, avec William Christie, Jean Claude Malgloire.

SES INTÉRÊTS

L’art chinois

Le Tao

La littérature du 19ème et 20ème siècle

Les hommes d’esprit : Alphonse Allais, Jules Renard, Shakespeare, Raymond Queneau

Le théâtre : Molière, Giraudoux

La philosophie : Boèce, Montaigne, Platon, Guénon

Les mystiques : Sainte Thérèse d’Avila, Saint Benoît, Saint Augustin

Gérard Parmentier Orgue de cinéma

 

(*) Sur présentation d'un justificatif.

Jeudi 1er janvier, 01h Auditorium Chateaubriand Concert

Le Grand Orchestre des Contrebasses. 86 musiciens!

Programme

 

Ainsi parlait Zarathoustra (extrait) de R. Strauss dans: 2001, l’Odyssée de l’Espace Indiana Jones de John Williams

Mon Oncle de Franck Barcellini

Sarabande de G.F. Haendel (Barry Lindon)

Le Tourbillon de Cyrius Resvani (Jules et Jim)

James Bond – thème de Monthy Norman

Le bon, la brute et le truand de Ennio Moricone

La Panthère Rose de Henri Mancini

Amarcord de Nino Rota

Le Parrain de Nino Rota

Un Homme et Une Femme de Francis Lai

Pirates des Caraïbes de Hans Zimmer

Calling you de Bob Telson (Bagdad Café)

Marche des Éléphants (Le Livre de la Jungle) de Robert B. Shermann

Tea for two (la Grande Vadrouille) de Vincent Youmans

The Entertainer de Scott Joplin (L’Arnaque)

Les Copains d’abord de Georges Brassens (Les Copains)

La Comparsita de M. Rodriguez (Certrains l’Aiment Chaud)

Mission Impossible de Lalo Schifrin

Singing in the Rain de Nacio Herb Brown

Star Wars de John Williams

Les Aristochats de Al Rinker

Orchestre de la Bastille Direction Emilie Postel-Vinay

Présentation

 

Depuis une quinzaine d’années, Emilie Postel-­‐Vinay réunit ses élèves contrebassistes pour jouer en trios, quatuors, quintettes lors d’auditions dans plusieurs conservatoires de la région parisienne.
Lors de l’édition 2008 de Musicora, et sous l’égide de l’Association des Bassistes et Contrebassistes de France (ABCDF), ces petits ensembles s’étoffent pour former un véritable orchestre de contrebassistes, des grands solistes aux très jeunes débutants.
Le programme de ce concert sera redonné lors de la convention internationale Bass’2008 au Conservatoire National Supérieur de Paris en novembre 2008. L’orchestre qui grandit encore, récidive avec un nouveau programme pour Musicora 2009.

Depuis lors, le pli est pris ! Chaque année ou presque, les différents professeurs venus de toute la France, font travailler leurs élèves sur des programmes différents (danses latino-­‐américaines, airs d’opéra, musiques de films et en novembre 2015 musiques russes).
Ils se réunissent ensuite à Paris (ou à Saint-­‐Malo !) pour de grandes journées de la contrebasse sous la direction d’Emilie Postel-­‐Vinay. La plupart des pièces qu’elle a écrites ou transcrites pour l’occasion font l’objet d’éditions afin de contribuer à l’élargissement du répertoire de la contrebasse.

EMILIE POSTEL-­‐VINAY, CHEF D’ORCHESTRE

Elle a créé en septembre 2009 l’Orchestre de la Bastille qu’elle dirige depuis.
Après des études de flûte traversière, elle s’oriente vers la contrebasse, obtient un premier prix, son Diplôme d’État, puis son Certificat d’Aptitude.
Elle enseigne la contrebasse dans plusieurs conservatoires de la région parisienne. C’est d’abord en pensant à ses élèves qu’elle publie une méthode de contrebasse en deux volumes ainsi que de multiples pièces pour contrebasse. Elle rassemble régulièrement un grand orchestre de contrebassistes venus de toute la France pour lequel elle transcrit et publie de nombreuses pièces sur le thème de l’opéra, du cinéma, des danses latino-­‐américaines…. (Editions Henry Lemoine, Combre, Chanteloup, Fertile Plaine) En 1998, elle fonde le Quatuor Arlequin (violon, clarinette, piano et contrebasse) et met en scène plusieurs spectacles pour cette formation dont deux opéras de Bizet : Le Docteur Miracle et La Maison du Docteur. Ce dernier est une œuvre inédite, retrouvée par le biographe de Bizet, Hervé Lacombe. Elle transcrit les partitions, ce qui constitue l’essentiel du répertoire de ce quatuor. Les éditions pour le quatuor et pour orchestre de la Maison du Docteur sont en cours.
Elle se passionne très jeune pour la direction d’orchestre et dirige plusieurs ensembles dont l’orchestre des élèves du Lycée Racine ainsi que des orchestres d’élèves dans les conservatoires où elle enseigne. Puis elle fonde l’Orchestre de la Bastille, avec lequel elle partage son goût de l’éclectisme et des découvertes.

(*) Sur présentation d'un justificatif.

Vendredi 28 mars, 14h30 Salle du Grand large Concert

Mona Lou et Gérard Parmentier. Voyage

Programme

« Voyage »

G.Parmentier (1948 …) 64 rue de la Roquette

G.Fauré (1845-1924) Élégie do mineur opus 24

F. Chopin (1810-1849) Sonate pour violoncelle-Piano opus 65

D. Popper (1943-1913 Rhapsodie Hongroise opus 68

Présentation

 

Mona Lou débute le violoncelle à 7 ans, au conservatoire de Vitré (35), sa ville natale.

Après avoir bénéficié à Saint-Malo de l’enseignement d’Aldo Ripoche, Mona Lou rejoint la sphère musicale parisienne. Elle obtient son Diplôme d’Études Musicales en 2002, en remportant le premier prix de violoncelle ainsi que le premier prix à l’unanimité de musique de chambre ; à cette occasion elle est remarquée pour ses belles qualités de musicalité et d’écoute.
Mona Lou est alors repérée par plusieurs orchestres parisiens qui font appel à elle. Se perfectionnant auprès des violoncellistes renommés comme Marc Coppey ou Jérôme Pernoo, elle débute une carrière de soliste.
Mona Lou s’investit particulièrement dans la musique de chambre tout en approfondissant son répertoire pour violoncelle seul. Elle adapte des œuvres de compositeurs n’ayant pas ou peu écrit pour l’instrument solo. Sa rencontre avec Gérard Parmentier sera décisive et elle interprète en première mondiale à Paris, une des œuvres de ce dernier pour violoncelle seul, 63 rue de la Roquette.
Parallèlement à sa carrière musicale, Mona Lou se passionne pour le théâtre. Elle se forme près de professeurs prestigieux, tels qu’Elisabeth Tamaris et Jean Périmony.
2008 marque un tournant dans sa vie d’artiste. Cette année-là, elle entame une grande série de récitals avec l’Intégrale des Suites de Bach, et débute une véritable carrière de comédienne auprès de Laure Meurisse (parente de Paul Meurisse) dans 24 heures de la vie d’une femme de Stefan Zweig : à ce jour, elles ont donné 200 représentations à Paris, en province (notamment au Festival d’Avignon).
Violoncelliste, comédienne, Mona Lou apporte sa double compétence à l’ Institut Gérard Parmentier : enseignement musical et  »coaching » vocal. Cet institut, qu’elle a fondée en Bourgogne avec celui qui est devenu son mari, propose au domicile des élèves un enseignement complet de la musique et des arts en général.
Mona Lou excelle aussi bien dans les répertoires baroque et romantique que dans la musique actuelle. Aux côtés de Gérard Parmentier (piano,  orgue), elle propose ainsi des programmes de concerts adaptés et très variés.
La personnalité et toutes les facettes du talent de Mona Lou, artiste débordante de vie, ne passent pas inaperçues sur scène où elle déploie avec bonheur intelligence, sensibilité et passion.!

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Gérard Parmentier

Gérard Parmentier fait partie de ces musiciens dont une vie entière ne peut suffire à épuiser l’appétit musical qui les mène chaque jour à non seulement approfondir ce qu’ils ont déjà entrepris et ce qu’ils sont en train de réaliser, mais également à se tourner, à tous moments, vers de nouveaux horizons et galaxies.

Gérard Parmentier est de ces artistes dont on pourrait dire en d’autres circonstances qu’ils sont des phénomènes, des cas, des extras-temporels du système, tant on ne sait à quel moment ils se sont engagés sur ces chemins -avant la naissance sans doute – chemins parallèles et croisés que seuls certains artistes comme lui savent emprunter aux mêmes moments, par magie.
Gérard Parmentier ne fait pas de la musique, il est la musique sous toutes ses couleurs, ses lumières, ses richesses, ses visages.

SA FORMATION

Pianiste hors du commun, il a fait ses études de piano à l’Ecole Normale et au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, tout en travaillant avec la même vitalité… l’écriture musicale, la clarinette, mais aussi l’orgue, instrument sur lequel il joue… toute l’œuvre de Bach.
Ceci l’a conduit tout naturellement à l’Art de l’Improvisation, avec le Prix du Concours International d’Improvisation de Lyon.

LE PIANISTE

Gérard Parmentier a donné sous de multiples formes des concerts dans le monde entier, l’Asie lui ayant réservé un accueil personnel digne des plus hautes personnalités. Par exemple en Chine où, outre de nombreuses Masters Classes télévisées et concerts en soliste, il crée le concerto pour piano « The Tide » de Chiu Tiang-Long avec l’Orchestre National Traditionnel de Hong-Kong (il est le seul européen a avoir eu cet honneur).

Gérard Parmentier s’est également produit en Musique de Chambre avec Pierre-Yves Artaud, le Quatuor Via Nova, Aaron Rosand, Ivry Gitlis, Thierry Caens. Il a de plus constitué un duo Alto – Piano « le Duo Hermitage » avec Matthew Hunter, alto solo de l’Orchestre Philharmonique de Berlin.

Il a enregistré, tout au long de sa carrière de très nombreux disques. 

L’ORGANISTE
Pendant 12 ans, Gérard Parmentier sera Titulaire des Grandes Orgues « Cavaillé-Coll » de l’Eglise St Maurice de Courbevoie (près de Paris).

LE PÉDAGOGUE

Professeur piano supérieur et musique de chambre : Conservatoire Pablo Sarasate de Pamplona

Conservatoire Rachmaniniff et Ecole Normale (Paris)

Classe de déchiffrage au CNSM de Paris

Directeur Pédagogique et Professeur de Piano : Ecole de Musique du Centre Chopin à Paris.

En 2009, il crée l’Institut Gérard Parmentier  http://institutgp.blogspot.com/

L’IMPROVISATION

Gérard Parmentier a travaillé dans de nombreuses circonstances et sur les domaines les plus divers avec par exemple Robert Hossein, Pierre Cardin, la Compagnie de Danse « Blanca Li », avant d’être pendant 4 années le pianiste de l’émission « Le Masque et la Plume » sur France Inter, et d’être le « Liszt – improvisateur » dans le feuilleton « Liszt » sur France Musique (12 épisodes), ou bien encore chargé de l’organisation musicale de la Messe Papale au Bourget lors de la venue du Pape Jean-Paul II où il dirige un orchestre à vents et un Chœur de 800 personnes.

Mais Gérard Parmentier est le seul Artiste à inclure dans ses programmes de concerts « l’Improvisation » renouant ainsi avec la grande tradition du 19ème siècle. Que le public lui donne un Thème et Gérard Parmentier est à l’instant même la musique vivante. Ces deux mots retrouvent alors tous leurs sens, pour l’étonnement et le bonheur de chacun.

L’ACCOMPAGNEMENT

Gérard Parmentier sera le pianiste, lors d’innombrables concerts dans le monde entier, de…..Luciano Pavarotti, Ruggero Raymondi, Gabriel Bacquier, Kiri te Kanawa, Katia Ricciarelli, Whileminia Fernandez (dont le film DIVA), Shirley Verrett, Christa Ludwig ou Nadine Denize (avec laquelle il a enregistré un disque consacré à Wagner) Il s’est également produit avec Armin Jordan, Georges Prêtre ou Jean Claude Casadessus, pour ne citer qu’eux.

LE COMPOSITEUR

Musique de Chambre, de Scène, Piano, Voix, etc.  voir rubrique « Made in Gérard »

SES DIFFÉRENTES FONCTIONS

De 1973 à 1977 Directeur de la Musique au Théâtre National de La Comédie Française

De 1979 à 1990 Pianiste de l’Opéra de Paris.

Puis, passionné de Musique Baroque il travaillera également, entre autres, avec William Christie, Jean Claude Malgloire.

SES INTÉRÊTS

L’art chinois

Le Tao

La littérature du 19ème et 20ème siècle

Les hommes d’esprit : Alphonse Allais, Jules Renard, Shakespeare, Raymond Queneau

Le théâtre : Molière, Giraudoux

La philosophie : Boèce, Montaigne, Platon, Guénon

Les mystiques : Sainte Thérèse d’Avila, Saint Benoît, Saint Augustin

(*) Sur présentation d'un justificatif.

Jeudi 1er janvier, 01h Salle du Grand large Concert

Harmonies du Conservatoire

Programme

Campus intrada de Jacob De Haan

Caro mio ben de Giuseppe Giordani

Carmen de Bizet

L’exposition universelle de Robert Fienga

Aïda de Giuseppe Verdi

Le Beau Danube de Johan Strauss II

Élèves du Conservatoire. Direction Jean-Guy Joly

 

CESARINI: Piccola suite italiana

HOROWITZ: Bacchus on blue ridge ( 2eme mvt)

J. WOLLMANN :Along a silk road

R. W. SMITH: Into the storm

S. BARNES: Variants on a moravian hymn

Élèves du Conservatoire. Direction Olivier Ente

 

Présentation

L’Orchestre de l’Harmonie Junior

 

L’ Orchestre de « La Grande Harmonie »

L’orchestre est composé des meilleurs élèves du Conservatoire et ouvert à la pratique amateur, rassemblant toutes les classes d’instruments à vent, bois et cuivres ainsi que la grande famille des percussions. Le répertoire pour orchestre d’harmonie puise très souvent ses sources dans la musique populaire mais les musiques de film, la musique de danse ou encore la belle variété « sonnent » merveilleusement;

 

Vendredi 28 mars, 14h30 Salle du Grand large Concert

Pont Supérieur de Musique de Rennes

Programme

 

Jean-Sébastien BACH : Sonate BWV 1035

Luigi LEGNANI : Duo Concertant pour flûte et guitare opus 23

 

Henri DUTILLEUX : Sonatine pour flûte et piano

Wolfgang Amadeus MOZART : Andante KV 315

 

Astor PIAZZOLLA : Tango suite

Dusan BOGDANOVIC : Sonata fantasia

 

Duo Emilie Aubricet Flûte / Romaric Martin Guitare
Duo Nour Trottier Flûte / Ludivine Jan Piano
Duo Paul ManoeuvrierR Guitare / Martin Petulla Guitare

Présentation

 

     Le Pont Supérieur au Palais du Grand Large à Saint-Malo

Le festival Musique au Large ouvre ses portes aux virtuoses de demain, lors d’un concert dédié aux étudiants de troisième année du Pont Supérieur – Pôle d’Enseignement Supérieur Spectacle Vivant Bretagne-Pays de la Loire. Profitez de la qualité des jeunes artistes de ce Pôle interrégional et savourez un programme musical concocté spécialement pour vous. Venez nombreux découvrir les « futurs grands » et partager avec eux un moment de proximité et de convivialité en musique.

Le Pont Supérieur est un établissement d’enseignement supérieur du spectacle vivant (Musique, Danse, Théâtre). Il accueille environ 200 étudiants depuis sa création en 2011, dont 55 musiciens, basés à Rennes et répartis en quatre disciplines principales : Chefs d’ensembles vocaux, Interprètes des musiques actuelles, Interprètes des musiques traditionnelles des aires bretonne et celtique, Instrumentistes des répertoires classique à contemporain. Implanté sur une inter-région particulièrement riche de créateurs et de diffuseurs dans tous les domaines du spectacle vivant, le Pont Supérieur développe des partenariats multiples offrant aux étudiants une large palette de possibilités de résidences et de mises en situation. Le travail collectif constitue un marqueur fort de la formation. La participation au festival Musique au Large témoigne de la vivacité de ces partenariats au bénéfice des étudiants, mais aussi des publics, et répond de la plus belle des manières à la mission première du Pont Supérieur, en plaçant les étudiants, à quelques semaines à peine de leur examen final, en situation de dialogue créatif et de partage avec le public du Festival, à l’image des réalités professionnelles à venir.

(*) Sur présentation d'un justificatif.

Vendredi 28 mars, 14h30 Auditorium Chateaubriand Concert

Orchestre Colonne. Laurent Petitgirard.

Programme

 

Bramhs Symphonie n°1

Entracte

Dvorak Symphonie n°9 en E mineur dite du Nouveau Monde

Orchestre Colonne Direction Laurent Petitgirard

Présentation

 

«Deux Symphonies en miroir»

 

     Né en 1950, Laurent Petitgirard a étudié le piano avec Serge Petitgirard et la composition avec Alain Kremski. Musicien éclectique, sa carrière de compositeur de musique symphonique (plus d’une vingtaine d’œuvres dont deux opéras) et de musiques de films (160 partitions) se double d’une activité de chef d’orchestre invité dans le monde entier:

Directeur musical de l’Orchestre Symphonique Français de 1989 à 1996, et Directeur Musical de l’Orchestre Colonne depuis 2005.

Son premier opéra, »Joseph Merrick dit Elephant Man », sur un livret d’Eric Nonn, a été enregistré avec l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo et Nathalie Stutzmann (Naxos, Choc du mois de Classica). Créé en février 2002 à l’Opéra d’État de Prague dans une mise en scène de Daniel Mesguich, repris à l’Opéra de Nice en décembre 2002 (DVD Marco Polo), il a été présenté en mai 2006 dans une nouvelle production par l’Opéra de Minneapolis.

Son deuxième opéra, « Guru », sur un livret de Xavier Maurel, traite de la manipulation mentale et des dérives sectaires (Naxos, Choc du mois de Classica). Une suite lyrique de 30′ « Guru et Marie », qui en a été tirée, a été créée le 15 novembre 2014 à Neubrandenburg en Allemagne. En dehors de ses deux opéras et de « Daphnis et Chloé », ballet intégral de Maurice Ravel, Laurent Petitgirard a enregistré pour la firme Naxos ses trois poèmes symphoniques, « Le Petit Prince » musique originale du spectacle conçu et mis en scène par Sonia Petrovna, ainsi qu’un CD consacré à ses trois concertos pour alto (Gérard Caussé), pour violoncelle (Gary Hoffman) et pour violon (Augustin Dumay).

Ses deux dernières œuvres sont « Etats d’âme » pour saxophone alto et orchestre qui a été créé à Douai en mars 2013 par Michel Supéra (CD Naxos 2015) et le poème symphonique «Solitaire», commande de MNL (création à Paris en décembre 2014). La plupart de ses œuvres sont éditées par les Editions Durand-Universal et par les Editions OSF Productions.

Depuis janvier 2013, Laurent Petitgirard dirige le cycle de musique à l’image du Conservatoire Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Laurent Petitgirard a reçu le Grand Prix Lycéen des Compositeurs 2000 et le Prix Musique 2001 de la SACD, il est membre de l’Académie des Beaux-Arts où il siège depuis 2000 et préside le Conseil d’Administration de la Sacem.

 

Aux œuvres essentielles de l’histoire de la musique, la saison parisienne de l’Orchestre Colonne mêle des œuvres contemporaines, respectant dans cette alliance de la tradition et de la modernité les intentions premières d’Édouard Colonne, fondateur de l’Orchestre. Avec la fermeture à la musique classique de la Salle Pleyel, la saison de l’Orchestre Colonne se situera désormais au Théâtre des Champs-Elysées ainsi qu’à la Maison de Radio-France.

La politique pour l’éveil musical s’harmonise avec la volonté de l’orchestre de former de nouveaux publics. Depuis maintenant soixante ans, les concerts pédagogiques présentent, le dimanche matin, des œuvres commentées à un auditoire de plus en plus vaste. Les concerts éveil ont permis à un grand nombre de jeunes de découvrir et d’aimer la musique symphonique.

L’activité de l’Orchestre Colonne ne se limite pas à la saison des Concerts Colonne. Il prête également son concours à divers événements culturels : ballets à l’Opéra national de Paris et au Châtelet, opéras à l’Opéra Comique et à Bercy (Aïda, Turandot et Nabucco), Festival international de la danse au Théâtre des Champs Élysées, ainsi que d’autres festivals (Antibes, Chartres…)et diverses émissions de télévision.

L’Orchestre Colonne et Laurent Petitgirard ont donné en mars 2014 un concert à l’Opéra Royal du Château de Versailles, en présence des présidents chinois et français.

Du fait de sa programmation audacieuse en matière de musique contemporaine, l’Orchestre Colonne a participé à plusieurs reprises au Festival Présences de Radio-France. L’Orchestre Colonne peut s’enorgueillir d’avoir accueilli, depuis ses débuts, les plus grands chefs d’orchestre. Plus récemment, il a été dirigé par Sylvain Cambreling, Dennis Russel Davis, Michel Corboz, Kent Nagano, Mauricio Kagel, Armin Jordan, Günther Neuhold, Edmon Colomer, Antonello Allemandi, Stéphane Denève, Vladimir Spivakov, James Paul, Arie Van Beek, Roman Brogli et Laurent Petitgirard, qui a été élu directeur musical en 2004.

L’Orchestre Colonne est devenu propriétaire de la salle située au 94 boulevard Auguste Blanqui, dans le 13e arrondissement de Paris, salle qui fut inaugurée par l’Orchestre en 1937 et qui est désormais son nouveau lieu de répétitions, d’enregistrement et de concerts de musique de chambre.

 

 

 

(*) Sur présentation d'un justificatif.

Vendredi 28 mars, 14h30 Salle du Grand large Concert

Philippe Larguèze et Pierre Etcheverry Concert 2 pianos

Programme

 

RACHMANINOFF

 

Prélude en ut dièse mineur

Danses symphoniques Opus 45(1er mouvement:Non allegro;

2ème mouvement: Andante con moto,tempo di valse;

3ème mouvement: Lento assai-Allegro vivace.)

 Entracte

 Rhapsodie russe

Romance(Suite N°2 Opus 17)

Fantaisie(Tableaux)Opus 5:

(1/Barcarolle,2/La nuit…l’amour,3/Les larmes,4/¨Pâques)

Pierre Etcheverry Piano-Philippe Larguèse Piano

Présentation

 

     Après des cours privés avec Yvonne Loriod, Pierre Etcheverry entre à l’école Normale de Musique de Paris où il obtient le Diplôme Supérieur d’Exécution, Premier nommé à l’unanimité – hors concours – 1984 – (classe de Jean Micault) et le Diplôme Supérieur de Musique de Chambre, à l’unanimité – 1985 – (classe de Jean Boguet). Il est lauréat des Concours de Piano «Citta di Stresa» (2ème prix) et de Musique de Chambre G.B. Viotti. Par la suite, il suit des cours de perfectionnement avec Nikita Magaloff puis Claude Helffer.

Pierre Etcheverry donne des récitals et concerts dans les salles les plus prestigieuses en France – Salle Gaveau, en récital et avec l’Orchestre National de Roumanie, Salle Pleyel, avec l’orchestre philharmonique d’Europe, à l’Unesco en récital et avec l’Orchestre National de Roumanie et de Belgrade, au Midem 1989 (récital diffusé en direct sur France Musique), aux festivals «Piano A Riom» en 1995 (avec l’Orchestre de Chambre D’Auvergne), «Orangerie de Sceaux» (1998) – et à l’étranger – Munich (Herkülessaal), Varsovie (Académie Chopin), Genève, Moscou, Turin (Conservatoire G. Verdi), Bucarest (Radio, TV).

     Successivement élève de Jacques Larguèze, Lily Bienvenue, Béla Nagy, Roberto Szidon, de Lucette Descaves au CNR de Rueil-Malmaison (Médaille d’Or) et de France Clidat à l’Ecole Normale de Musique de Paris, Philippe Larguèze est aujourd’hui professeur à l’Ecole Nationale de Musique et de Danse de Charleville- Mézières.

 Depuis ses débuts en récital en 1987, Philippe Larguèze s’est produit en Allemagne, en Belgique, en Autriche, en Suisse, en Finlande, au Canada et au Japon.
Il est Lauréat de la Fondation Béracasa – Radio-France et prix des éditions Loris Talmart à Paris. Régulièrement présent sur la scène parisienne, il a créé et gravé le Concerto Romantique pour piano et orchestre d’Hubert De Luze qui lui est dédié et le premier concerto de Brahms avec l’orchestre Polyphonia.

(*) Sur présentation d'un justificatif.

Mardi 28 mars, 14h30 Auditorium Chateaubriand Concert

Trio Dauphine. Salons d'hier et d'aujourd'hui

Programme

Louis-Charles Ragué (1744, après 1793)
Sonate II pour la harpe avec accompagnement de clavecin et de violon obligé, Œuvre I dédiée à la Princesse de Ligne, née Princesse de Massalska

Graham Lynch
French Concerto, divertissement pour harpe, clavecin et violon, Première création mondiale

Jacques Duphly (1715-1789)
Trois pièces en La majeur du Second Livre de pièces de clavecin (c. 1748), La Lanza, Les Colombes, La Damanzy

Jean Philippe Rameau (1683-1764) Arrangement Trio Dauphine
La Laborde et la Boucon, extrait du Deuxième Concert

Aurélien Dumont (1980) Sur un texte de Dominique Quélen
Eglog Commande de la Fondation Marcelle et Robert Delacour

Jacques-Antoine de Mignaux (l. de la seconde moitié du XVIII ème siècle)
Sonate I en trio pour le clavecin, la harpe et le violon, Allegro maestoso-Andante Allegretto

 

Trio Dauphine Clara Izambert Harpe, Maud Giguet Violon et Marie Van Rhijn Clavecin

http://www.triodauphine.com/

 

Texte Eglog, Dominique Quélen

Vous êtes ici, on vous voit, vous n’avez

Que des chants émollients à produire,

Des chants de langueur et de suavité,

Chants de naïve étude et d’abandon

Dictés par la nature, chants tout simples

Tels que; Paissez, moutons, paissez

Les prés herbeux, mangez direct l’herbe

Tendre et drue, les fruits tombés, tels que;

Musique molle où sont jetés les cœurs

Et la jeunesse, airs et chansons des champs,

Sans apprêts, sans perfection, sans rien.

Vous êtes, on vous surveille, on vous voit,

Tels qu’ici près de l’eau, berger, bergère

Et moutons de fantaisie, mêlant,

Troupe, troupeau, vos voix, tels que

Plus tard paîtront, mangeront l’herbe,

Les fruits champêtres et brouteront

Tous les biens agricoles. Tels que dans

La douceur on vous tient comme on tient

Le suint, les poils et la nature entière,

Par cent fils tendus, cent conventions

Qu’on a faites, cent lois agricoles

Et poésies de mobilier rustique.

On vous tient donc, moutons, berger,

Bergère, on vous surveille, on voit partout

L’usure, la trame abîmée, le bois

De convention bientôt débité en billes,

Billots, bétail, gorge offerte, nuque

Tendue et loup dans la forêt, y es-tu?

Vous y êtes, beaux détails passés,

Vous êtes ici, or guilloché, vermeil,

Prairies de fil colorées dans la masse.

On se promène, on joue pour le plaisir,

On se marie deux à deux dans la

Campagne sans rien y entendre car

On est déjà bien ficelé, on fait

Carte, tableau, tel que: ni le loup,

La cagoule à la main négligemment

Et dans l’autre le petit matériel

Pour l’office. Tableau; tel que

Tous tissés dans le même fil, un point

Fantaisie, faux lac, berge molle

Et oisive, berger, bergère en faux

Rustique, bras chargés, paniers

Pleins, tels que; vapeur entrant direct

Dans les pourceaux, vous êtes ici,

La mouche près des lèvres, sur la carte,

Un et deux parmi les moutons à viande,

Et nulle autre manière, nulle

Naïve simplicité des mœurs ni

Discipline aimable contre la mort

 

Ni tiédeur; il faut obéir ou être

Obéi, soumettre par de petits soins

Qui attisent pour que tout cède

Et s’incline avec souplesse et bonne

Grâce et glisse direct dans la gueule

En petite cagoule, comme chez soi.

Nuque tendue, gorge offerte, un peu

De ceci puis de cela, on vous

Surveille, on vous voit, ou votre image,

Désigner, numéroter des objets

Tels que; vous y êtes. En fait d’ordure,

“Tout est ici et autour du cœur “

 

Clara Izambert – harpe simple mouvement

Clara Izambert commence la harpe au Conservatoire de Saint Maur et rencontre trois années plus tard, Marielle Nordmann, avec qui elle ne cessera jamais de travailler par la suite.  En 2010, elle obtient brillamment son master de harpe au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dans la classe d’Isabelle Moretti ainsi que le cycle supérieur de musique de chambre dans les classes de David Walter et Michel Moraguès. Passionnée par les formations de chambre rares, elle se produit régulièrement avec le Trio Dauphine, consacre son mémoire de master à la formation flûte, alto et harpe et joue aussi régulièrement en duo avec Gaétan Jarry à l’orgue ainsi qu’avec le Baryton Sydney Fierro. Elle joue dans des lieux prestigieux tels que la Basilique de Lourdes, l’Opéra de Leipzig, l’Abbaye de Royaumont, les Festivals de Menton, de Deauville, les Flâneries de Reims et se produit avec des formations aussi diverses que les quatuor Ébène, quatuor Girard, quatuor Ardeo, en duo avec Marielle Nordmann ou encore avec les Solistes de Lyon. Elle goûte au répertoire symphonique et de l’opéra au sein d’orchestres tels que l’Orchestre National de Bordeaux, Les Siècles, l’Orchestre National de Lorraine ou encore l’Opéra de Paris pour Der Ring des Nibelungen de Richard Wagner. Très impliquée dans la création contemporaine, elle est harpiste solo de l’ensemble Le Balcon depuis 2009, ensemble sonorisé dirigé par Maxime Pascal. Sa discographie comprend les Vingt Mystères du Rosaire d’Eric Lebrun (Bayard Musique), l’intégrale de la musique sacrée de Théodore Dubois (Aeolus), un premier disque avec le Trio Dauphine (Arion) et plusieurs enregistrements symphoniques (Orchestre de Lorraine, Les siècles). Après sa rencontre ave Nanja Breejik (harpes anciennes), Clara Izambert décide de consacrer un temps important à la redécouverte du répertoire français de la seconde moitié du XVIIIe siècle pour la harpe simple mouvement et l’Armandine. Clara Izambert est, en parallèle, titulaire d’un diplôme d’enseignement (CA) et titulaire d’un prix d’orgue (CRR St Maur). Elle enseigne au Conservatoire (CRR) d’Amiens, ainsi que dans le Val d’Oise.Clara Izambert est soutenue par le Mécénat Société Générale (2011), lauréate de la Fondation de France (2012) et obtient le Grand Prix Tissier Grandpierre de l’institut de France (2013).

 

Marie van Rhijn – clavecin

Marie van Rhijn a étudié le clavecin à Paris, avec Ilton Wjuniski et Noëlle Spieth, et auprès d’Olivier Baumont, Blandine Rannou et Kenneth Weiss au CNSMDP, obtenant ses prix et récompenses avec les plus hautes distinctions. Lors de masterclasses, elle a bénéficié des conseils précieux d’Huguette Dreyfus, Pierre Hantaï, Elisabeth Joyé, Mitzi Meyerson, Christophe Rousset, Marrieke Spaans et Bob van Asperen. Après avoir obtenu la Bourse du British Council à dix-sept ans pour effectuer des recherches au Royaume-Uni, elle est retournée à Londres dans le cadre d’un séjour Erasmus en 2010 avec Terrence Charlston et Jane Chapman. Elle a été distinguée lors des concours Harpsichord Broadwood competition et Middelburg international early music competition (Royaume-Uni et Pays-Bas, 2011), FNAPEC (France, 2012), Moscow Volkonsky international harpsichord competition et Biber international competition (Russie et Autriche, 2013). En 2011 et 2012, elle a été sélectionnée pour les tournées de l’Orchestre Français des Jeunes, dirigées par Reinhard Goebel, puis par Paul Agnew. Elle a aussi étudié le clavicorde auprès d’Ilton Wjuniski, ainsi que l’orgue avec Jean-François Hatton puis Eric Lebrun. Lors de ses études, elle a aussi pratiqué l’Art Dramatique et plusieurs types de danses. Régulièrement sollicitée pour encadrer des ateliers et masterclasses, Marie van Rhijn a partagé ses connaissances dans plusieurs conservatoires (Deuil-La Barre, Calais,..) et a enseigné pendant trois semaines au Conservatorio Tom Jobim autour des thématiques de l’improvisation et de l’ornementation (EMESP, Sao Paulo, 2013). Elle a aussi enseigné le clavecin et la basse continue à l’école de musique associative CLAS à Servon en 2012-2013, ainsi que la Formation musicale puis le clavecin au conservatoire de Lagny-sur-Marne. Elle tient à mener de front une vie de musicienne-enseignante active, et a enseigné au Conservatoire Jean Sébastien Bach à Bussy-st-George, ainsi qu’au Royal College of Music à Londres où elle a été nommée Junior Fellow pour l’année 2013-2014. Elle a mené l’atelier pédagogique « En Compagnie de Jean Sébatien Bach » à l’Abbaye de Royaumont aux côtés de la chanteuse Chiara Skerath, et a participé aux actions pédagogiques autour de Daphnis et Eglé de Rameau, avec les Arts Florissants à Caen en 2014. Elle vient d’être nommée au CRR de Cergy Pontoise pour succéder à Yannick le Gaillard. En tant que soliste et continuiste, Marie van Rhijn s’est produite internationalement, notamment au Royaume-Uni à Handel House, à Hatchlands Park, à Finchcocks museum, au Festival International d’Edinbourg ; en Belgique à Vleeshuis Museum à Anvers et pour un concert fringe au Musica Antiqua festival à Bruges ; en Autriche, à la Bach Woche à Vienne ; et plus récemment au Brésil, à la Pinacoteca do Estado, Sao Paulo. En Allemagne, elle a été invitée à donner un récital en soliste pour la Radio WDR3, et elle a été sélectionnée à trois reprises pour des concerts fringe au Oude Muziek festival d’Utrecht aux Pays-Bas avec ses ensembles. En France, elle a joué au Festival d’Aix-en-Provence, au château de Valençay, au Festival Sinfonia en Périgord, aux Flâneries de Reims, aux Abbayes de Royaumont, Valloires et Lessay… Elle a travaillé pour plusieurs ensembles : les Arts Florissants, la Sinfonie st Julien, Paris Sinfonietta Chamber orchestra, Trompettes du Carrousel, les Nations Réunies… Ses engagements pour la saison 2014-2015 comprennent des programmes avec le Centre de musique baroque de Versailles, notamment aux journées d’Automne de Souvigny, des concerts au Royaume Uni à la Handel House et avec les ensembles Ballo Baroque et Eboracum Baroque, le Huitième Livre de Monteverdi avec les Arts Florissants et un récital soliste en tant que « Handel House Talent » à Londres.

 

Maud Giguet – violon

 Née en 1981 à Cherbourg, Maud GIGUET se forme auprès de Jean-Walter Audoli au Conservatoire National de Région de Caen avant d’intégrer le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 2002 dans les classes de Régis Pasquier puis de Mickaël Hentz dont elle sort diplômée en 2006. Très tôt attirée par la musique ancienne, elle suit les conseils de Stéphanie-Marie Degand et se lance, parallèlement à ses études en violon moderne au CNSMDP, à la découverte du violon baroque et plus largement des instruments historiques. Rapidement elle intègre le Concert d’Astrée, sous la direction d’Emmanuelle Haïm. Soucieuse néanmoins d’achever sa formation, elle est admise une seconde fois au CNSMDP dans la classe de violon baroque de François Fernandez où elle se perfectionne durant deux ans. Riche de cette double formation, Maud GIGUET a aujourd‘hui le plaisir de se produire avec des ensembles aussi variés que le Concert d’Astrée, La Chambre Philharmonique, Les Talens Lyriques, Le Cercle de l’Harmonie, Les Arts Florissants,, la Simphonie du Marais, Le Parlement de Musique, l’Orchestre de Saint-Etienne ou l’Orchestre des Champs-Elysées. Passionnée de musique de chambre, elle se produit régulièrement au sein des Solistes d’Astrée ainsi qu’avec le Trio Dauphine, formation originale pour violon baroque, clavecin et harpe à simple mouvement, dont elle est membre fondateur avec Marie Van Rhijn et Clara Izambert, et qui explore le répertoire de la musique de salon de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Ne posant aucune frontière à son univers musical, elle collabore depuis 2007 avec le jeune compositeur Aurélien Dumont, à titre personnel pour la création de son opéra « La Villa des Morts » ou de son quatuor avec flûte « Gruau d’Agrumes », ou en compagnie du Trio Dauphine.

 

Présentation

 

Le Trio Dauphine a reçu 4 Diapasons en Mars 2015

Comme le disait Edmond et Jules de Goncourt en 1882 dans ​La femme au XVIIIème siècle:
« Du bruit, du mouvement, des joies délicates, des fêtes spirituelles, musiques, concerts, spectacles, tous les plaisirs qui vont à l’âme et l’intelligence, un salon les réunit … »

C’est dans cet esprit que le Trio Dauphine a souhaité mettre en valeur le répertoire de l’époque de Marie­Antoinette au sein d’un moment musical imprégné à la fois du XVIIIème siècle et de notre temps. Ce programme propose donc une évasion dans ce lieu propice aux rencontres artistiques.

Marie­Antoinette, tout au long de sa vie, encouragea ces moments de partage. Elle fût ainsi la dédicataire d’œuvres comme les trios de Jacques­Antoine De Mignaux, compositeur ​Ordinaire de la musique du Roy ​entre 1762 et 1785. De même, retrouvons­nous des sonates de Jean Baur
ou Louis­Charles Ragué dédicacées à des harpistes. La Duchesse de Chartres, de Bourbon ou encore la princesse de Lamballe, personnages de la cour pour qui Marie­Antoinette éprouvait une grande amitié, fréquentaient les salons parisiens et versaillais.

Jean­Philippe Rameau, l’un des compositeurs les plus fameux du XVIIIe siècle, est également à l’honneur. Les portraits en musique, véritables hommages à leur dédicataire, étaient fréquents en ces temps de galanterie. Le Trio Dauphine en propose ici un arrangement pour sa formation, tel qu’ils se pratiquaient sans cesse en fonction des instruments à disposition.

De même Jacques Duphly, dont nous fêtons cette année le 300ème anniversaire de la naissance, fut lui aussi l’un des grands maîtres et compositeurs de clavecin du XVIIIe siècle français. Son second livre est dédié à Madame Victoire de France, quatrième fille de Louis XV. Il fut publié successivement à Paris et à Londres, en faisant l’un des auteurs les plus appréciés dans les salons.

Eglog ​, pièce composée par Aurélien Dumont sur un poème de Dominique Quélen et dont le Trio Dauphine est le dédicataire, a été créée en juin 2011. Véritable lien entre le passé et le présent, le poème et la partition offrent deux regards imbriqués sur ce XVIIIe siècle finissant. Si les mots
peignent une fausse candeur bucolique et laissent planer une certaine fébrilité, la musique les morcellent pour en extraire une atmosphère tantôt piquante, tantôt intime ou évanescente. Cette œuvre donne ainsi aux interprètes l’occasion de parler et chanter tout en jouant.

Enfin, le ​French Concerto ​de Graham Lynch, composé et offert en 2014 au Trio Dauphine, se veut une variation sur le jeu de cartes et les conversations parfois animées qu’il amène! La partition, composée de plusieurs mouvements enchaînés, peut s’interpréter dans un ordre aléatoire, au grès de nos envies.

(*) Sur présentation d'un justificatif.