Lundi 1er mai, 17h30
Auditorium Chateaubriand
Concert
Vox Naturae
Les Métaboles
Léo Warynski, direction
Programme
Raymond Murray Schafer (1933-2021)
Snowforms
Vox Naturae
Magic Songs
Miniwanka
Veljo Tormis (1930-2017)
Raua Needmine (ode du fer)
Chœur Les Métaboles
Léo Warynski, direction
Eric Oberdorff, mise en mouvement
Jean-Pierre Michel, création lumière
Camille Penager, costumes
Présentation
Pionnier de l’écologie en musique, Murray Schafer dit de sa musique vocale qu’elle cherche à établir une relation spirituelle avec l’environnement, voire, comme il le suggère à propos des Magic Songs, « A restaurer des aspects de la nature qui ont été négligés ou anéantis par l’humanité ».
Les Métaboles croient en la magie de la voix pour faire vibrer le monde et accorder les esprits. Avec Vox Naturae, spectacle scénique autour de l’oeuvre de Murray Schafer, l’ensemble convie les spectateurs, en clôture du festival, à une expérience chamanique où tour à tour, l’eau, le feu, le fer, les animaux et la forêt surgiront des corps et des voix des chanteurs. C’est le chorégraphe Eric Oberdorff qui signera la mise en mouvement de ce spectacle vocal et dansant.
Samedi 29 avril, 20h30
Auditorium Chateaubriand
Concert
Tango Seasons
Mario Stefano Pietrodarchi, bandonéon
Andrés Gabetta, violon solo & direction
Gabetta Consort
Programme
Antonio Vivaldi
Les Quatre saisons
Astor Piazzolla
Les Quatre Saisons de Buenos Aires
Henry Purcell
Timon of Athens : Curtain tune
Présentation
Dans ce concert, l’orchestre Gabetta Consort propose un rapprochement entre le monde du baroque et celui du tango, sorte d’écho au parcours de son directeur musical Andrés Gabetta, originaire d’Argentine, et qui réalise une brillante carrière de violoniste spécialiste de musique ancienne.
Joué intégralement sur instruments anciens, « Tango Seasons » invite, par l’alternance entre les Stagioni pastorales de Vivaldi et les Estaciones urbaines de Piazzolla, à un voyage à travers le temps et l’espace fait d’allers-retours entre tradition et modernisme, dans lesquels figuralisme baroque italien et expressionisme sud-américain s’opposent et s’attirent, jusqu’à se fondre l’un dans l’autre dans un tourbillon des sens.
Samedi 29 avril, 17h30
Salle du Grand large
Concert
Il Furibondo et la forêt enchantée
L’Escadron volant de la Reine
orchestre à cordes
Programme
Il Furibondo et la forêt enchantée
Drame en trois actes
Georg Friedrich Haendel
Francesco Geminiani
Arcangelo Corelli
Charles Avison
Concerti grossi et sonates
Présentation
L’Escadron volant de la Reine, ensemble baroque créé à l’initiative du violoncelliste d’origine malouine Antoine Touche, s’envole pour le Royaume-Uni, à la rencontre de Francesco Geminiani. Ce violoniste italien, surnommé Il Furibondo en raison de son expressivité débordante, nous laisse une œuvre aussi mouvementée que sa vie, que raconte le programme de ce concert avec des sonates et des concerti grossi de Haendel et de Geminiani.
Lundi 1er mai, 16h
Rotonde Surcouf
Concert immersif
Les Vergers fleuris
Olivier Baumont, clavecin
Programme
François Couperin
La Flore, Les Vergers fleuris, Le Rossignol en amour, Le Rossignol vainqueur
François Dagincourt
Les Violettes fleuries
Jean-Philippe Rameau
Les Indes galantes : Air des Fleurs, Air tendre pour la Rose, Gavottes pour les Fleurs
Le Rappel des oiseaux
La Villageoise
Musette
Tambourin
Louis-Claude Daquin
Le Coucou
Présentation
Claveciniste majeur de sa génération et auteurs de nombreux disques et livres, Olivier Baumont nous emmène dans la France du XVIIIe avec des évocations variées de la nature dans le répertoire du clavecin français au siècle des Lumières.
Les concerts immersifs : une expérience sensorielle inédite.
Les concerts immersifs proposés par Classique au large n’ont pas de scène au sens classique : le public est disposé autour et à proximité des artistes qui, eux, se trouvent au centre de la rotonde. En abolissant la frontière entre scène et public, ces concerts ont pour ambition d’offrir au plus grand nombre de vivre l’expérience de la vraie musique de « chambre », à l’instar des concerts privés dans les salons au XIXe siècle où les auditeurs invités avaient une réelle proximité physique avec les artistes dont ils pouvaient simultanément écouter l’interprétation musicale et ressentir l’engagement physique.