Jeudi 1er janvier, 01h Auditorium Chateaubriand Concert

Orchestre Symphonique Bretagne Soliste Laurent Korcia

Programme

 

Il y a deux cents ans la guerre s’achève en Europe, la famille Bonaparte est exilée et les Romantiques sont en plein essor. Lord Byron publie sa poésie, Mary Shelley écrit Frankenstein, le jeune Schubert a son année la plus prolifique et toute l’Europe est éprise de l’Italie musicale avec les opéras de Rossini et le violoniste prodige Niccolo Paganini.

Pour ce concert nous avons programmé Laurent Korcia, violoniste virtuose au tempérament de feu. Musicien atypique, qui navigue avec aisance entre les différents genres, du répertoire classique à la musique de film. Le programme de ce concert se veut à son image, plein d’une énergie et d’un esprit frondeur incarné par les œuvres de Paganini. Et pour compléter ce programme virtuose, Darrell Ang, notre directeur musical, a choisi des œuvres mettant en relief le caractère brillant de l’orchestre, en particulier la Symphonie n°3 de Schubert.

 

Gioachino Rossini

Le Barbier de Séville, ouverture

Fritz Kreisler

Concerto pour violon en un mouvement (d’après Paganini op.6)

Diana Soh

Niccolo Paganini

I Palpiti

Franz Schubert

Symphonie n°3 en ré majeur

 

OSB, Direction Darrell Ang, Soliste Laurent Korcia

Présentation

 

 

 

     Créé en 1989, l’Orchestre Symphonique de Bretagne s’est rapidement distingué dans le paysage européen par le dynamisme de ses activités, l’originalité de ses programmations, ses portraits d’artistes, ses résidences de compositeurs et une politique discographique particulièrement ambitieuse qui lui permettent de s’associer le talent des plus grands interprètes. Après avoir été placé sous la direction musicale de Claude Schnitzler et de Stefan Sanderling, l’Orchestre Symphonique de Bretagne est actuellement dirigé par Marc Feldman, et son directeur musical est Darrell Ang, jeune chef d’orchestre originaire de Singapour, passé précédemment par Saint Petersbourg et Londres.
Au cœur d’une région dont la vitalité culturelle lui assure des relais dynamiques, l’Orchestre Symphonique de Bretagne développe des projets artistiques et pédagogiques en direction de tous les publics, cherchant autant à renouer avec ses racines, via le projet Taliesin, qui part à la découverte des traditions musicales bretonnes et celtes à travers le prisme de la musique classique, qu’à partir à la conquête de nouveaux publics et de nouveaux territoires musicaux, sans jamais délaisser son répertoire pour autant.
Ainsi, à l’exemple du festival Grand Air qui se déroule chaque année fin août dans le quartier du Blosne à Rennes depuis plus de quinze ans – un festival qui attire chaque année 12 000 spectateurs–, l’Orchestre Symphonique de Bretagne explore tous les territoires, toutes les formes de concerts et tous les répertoires. L’OSB a créé en 2010 le Festival des communes de patrimoine rural de Bretagne, tout comme La Nuit Américaine imaginée avec le festival Maintenant (anciennement Electroni[k]), qui fait dialoguer musique classique et musiques électroniques. L’Orchestre Symphonique de Bretagne est à l’initiative de projets originaux avec de nombreux artistes et groupes tels Olivier Mellano, Guillaume Saint-James, Santa Cruz, Ollivier Leroy, Boris Charmatz…, et propose au fil des saisons à tous les publics la (re)découverte de son répertoire de prédilection, la musique symphonique classique du XVIIIème au XXIème siècle, et participe chaque année à quatre à cinq productions lyriques avec l’Opéra de Rennes. L’Orchestre Symphonique de Bretagne a d’ailleurs été distingué pour sa programmation innovante par Musique Nouvelle en Liberté.
Présent dans les métropoles de Bretagne comme dans les plus petites communes (les musiciens de l’OSB se sont produit dans 30 villes pendant la saison 2013-2014, à travers toute la région), l’Orchestre Symphonique de Bretagne se fait aussi l’ambassadeur de sa région dans quelques-unes des plus grandes salles internationales (Konzerthaus de Vienne,Queen Elisabeth Hall de Londres, Lincoln Center de New-York dans la série “great performers”, Tokyo Forum dans le cadre de la Folle Journée au Japon, Salle Pleyel, Salle Gaveau et Maison de Radio France à Paris, etc.)
L’OSB est aussi l’invité des festivals français (Folle Journée de Nantes, Flâneries Musicales de Reims, Festival des Vieilles Charrues à Carhaix, Septembre Musical de l’Orne, Maintenant, Transmusicales de Rennes, Rencontres Musicales d’Evian, Musicales de Pontivy, Festival de piano de Dinard, Festival Berlioz à la Côte Saint-André…) et européens (Festival d’Automne de Prague, Villa Médicis à Rome, Moravian Autumn à Brno, Festival de Bratislava…)
L’Orchestre Symphonique de Bretagne est également fier de prendre part au projet ACT – A Common Territory, un réseau créé à l’initiative de l’Orchestre de Picardie, dans le cadre du programme de coopération transfrontalière européen INTERREG IV, dont l’objectif est de resserrer les liens entre les habitants d’une zone allant du Sussex à la Somme, en passant par le Cambridgeshire et l’Ille-et-Vilaine, à travers un programme culturel original et innovant.
Au travers d’une trentaine de disques, l’Orchestre Symphonique de Bretagne s’est particulièrement illustré au service de compositeurs français méconnus (Louise Farrenc, Grétry, Gossec, Méhul, Ladmirault, Ropartz, Le Flem), de la musique française d’aujourd’hui (Eric Tanguy, Thierry Escaich, Nicolas Bacri, Jean Françaix…) et plus largement du répertoire symphonique.
L’Orchestre Symphonique de Bretagne est financé par le Conseil Régional de Bretagne, le Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Bretagne, la Ville de Rennes et le Conseil Général d’Ille-et-Vilaine, avec le soutien du département du Morbihan.

Laurent Korcia

Parrainé dès son plus jeune âge par Pierre Barbizet et formé au Conservatoire national supérieur de musique de Paris par Michèle Auclair, elle-même disciple de Jacques Thibaud et George Enesco, Laurent Korcia est l’un des violonistes les plus reconnus de sa génération.

Soliste de l’année aux Victoires de la musique et Chevalier des Arts et Lettres, il se voit également décerner le Prix Georges Enesco de la SACEM ainsi que le Grand Prix de l’Académie du disque Charles Cros.

Invité à jouer en soliste sous la direction des plus grands chefs, Laurent Korcia donne régulièrement des récitals de violon seul aux programmes allant de Bach aux compositeurs d’aujourd’hui, ainsi que l’intégrale des Sonates d’Ysaÿe auxquelles il consacre son premier disque.

Depuis son enregistrement des Sonates d’Ysaÿe jusqu’à BartóKorcia (Concerto n° 2 avec le CBSO et Sakari Oramo, Sonate pour violon seul, Contrastes, Sonate n° 1), reconnus comme des enregistrements de référence, Laurent Korcia propose par ailleurs des disques qui rencontrent un large public (Danses, Doubles Jeux avec Michel Portal, Jean-Efflam Bavouzet, Tatjana Vassilieva, Michael Wendeberg… ainsi que le Stabat Mater de Bruno Coulais avec Guillaume Depardieu).

Laurent Korcia joue le violon Zahn de Stradivarius (1719) qui lui est prêté par le groupe LVMH Louis Vuitton-Moët-Hennessy.